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Quinteux

by Nada

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1.
Enfoncé confortablement dans tes certitudes, au plein coeur d’un environnement fermé. Les sons que tu émets se répètent aussitôt. Tes mots rebondissent sur les murs. Ils se diffusent et reviennent à tes oreilles. Tu n’entends que leur écho. Dans une spirale sonore, les mensonges s’amplifient. À force de se répéter, les faits se déforment. Tu ne fais que t'entendre. Tais-toi un instant et écoute. Tranquillement, le boucan s'atténue. Remarque qu'il n'y a plus rien.
2.
Discours acrimonieux et hostiles règnent dans ton répugnant laboratoire. Où l'on peut voir, dans les alambics, une abomination qui se prépare. Tu distilles la haine pour en récupérer le venin. La pression monte et les éléments s’échauffent. D’un mélange où bout la colère, s'évapore un gaz sans substance pour former un condensé de haine brute. (*R*) L'eau dure de la mort : Ce poison volatile qui contamine l'atmosphère ; Un composé instable qui à tout moment peut exploser. (*R*)
3.
Dans le berceau de l’obscurantisme grandit la jeunesse qui n'a rien à perdre. Désœuvrée, elle tire la queue du Diable... succombant à son appel. C’est quand la vie ne vaut rien que la mort est délivrance. L’extrême alimente l'extrême, la chair devient canon. Dans les rues étroites et nauséabondes résonne la douleur criante. Sur les champs de ruines, les îlots de la mort respirent la souffrance. (*R*) Dans le foyer de la misère ; confinée à une terre carencée ; un terreau fertile au fanatisme. Dans le malheur, la haine prend racine. (*R*) Le sang coule, abreuvant la violence : L’humanité porte l’habit noir du deuil des guerres incessantes. Entre le camp et le front, peu suffit pour que tout bascule.
4.
Pieds nus, au milieu d’une scène glaciale, le froid transperce leur corps et pénètre leurs os. Ils s’agitent pour repousser l’hypothermie, dansant sans relâche pour se garder au chaud. Sous l’éclairage des projectiles, la lumière écarlate des bombardements, s'exécute une chorégraphie improvisée. Esquivant les balles pour subsister. Ils dansent avec la mort, sans répit, sans repos. Ils valsent avec le diable, à la vie, aux remords. Vacillants, les danseurs des cordes se balancent pour éviter la chute. Funambules marchant sur le fil de la vie que le ciseau des moires menace de couper. Condescendance au bal des affamés. Les plus nantis se vautrent dans l'opulence et daignent lancer un bout de pain ranci aux danseurs rongés par la faim. Le spectre de la maladie flotte au-dessus d’eux, telle la critique assassine les guettant de près. Une aura noire n'attend qu’un faux pas, pour se ruer sur ceux dont le rythme ralentit. (*R*)
5.
Quand ma carcasse pourrira sous terre, que le souffle de la vie se sera tu! Qu’est-ce qu’il restera? Quand les vers auront mangé ma chair, qu'ils n'en auront laissé que les os! (*R*) Les cicatrices brûlantes marquées par un passage; Le sol damé par les pas, traçant le dessein; Les ébauches esquissant des rêves inachevés; Ceux qu’on aspire tant à incarner. (*R*) Peut-être quelques mémoires, au goût amer ; adoucient par la brise, murmure de nostalgie. (*R*) Peut-être quelques fragments dispersés dans l’espoir qu’ils soient trouvés. Peut-être quelques idées rouillées désirant inspirer.

about

OBJET : À ton attention (le déni)

Toi,

Il est trop tard pour t’échapper. Ne cherche pas, c'est bel et bien à toi que nous nous adressons. Ne ferme pas les yeux pour fuir, tu es le principal concerné par ce qui suit. Ne fais pas la sourde oreille, nous savons que tu nous entends. Surtout ne feint pas l’innocence, nous te savons coupable.

Pour ces fois où tu ne t'es pas indigné face à l’injustice, que tu as tourné le dos à tes semblables. Au nom des exploités dont tu tires profit. Parce qu'il arrive que le sang coule sans susciter ton dégoût. En raison de ces jours où tes yeux scrutent ton nombril au lieu de voir au bien commun. Puisque sans embarras, tu as déjà discriminé tes camarades. Étant donné que tu détruis ce qui t’entoure pour exister. D'autant plus que tu vis grâce au malheur de certains.

Soeur, Frère, Étranger et nous-mêmes ; il est inutile de nier ces accusations, nous savons que cette honte se terre au fond de chacun. Ces inégalités sont le fondement même de nos mécaniques sociales. C’est pourquoi tu te retrouves contraint ici, bousculé par la tourmente des vieux démons qui ressurgissent, dans l’ultime intension d’une prise de conscience.

La limite est atteinte, le point de non-retour est franchi. Nos poings se ferment, nos sourcils se froncent, nos narines se dilatent et nos mâchoires se serrent. Nos visages rougis témoignent de notre colère. Il faut se défendre contre un système de pensées méprisant en refusant d'obéir à la culture dominante de l'indifférence. Pour ne plus se taire devant l'inacceptable, le temps est venu de hausser le ton!

En toute solidarité.
- Nada -

credits

released March 24, 2018

Hassan Tajeddine, guitare & voix
Lina Tajeddine, chant & contrebasse

license

all rights reserved

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about

Nada Montreal, Québec

Cette peur viscérale, terrée au fond de nous. Un concept compris de tous pourtant inconcevable. La crainte du vide, celui que l'on cherche à remplir. Bien plus qu'un comportement instinctif, c'est un phénomène physique inévitable. Le néant tend naturellement vers sa propre extinction. Le vide, cet espace libre et absent de toutes contraintes n'est qu'un point d'origine, un appel à la création. ... more

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