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Quoi qu'il arrive​.​.​.

by Nada

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1.
Passé maitre dans « lard » d’engraisser. Un goinfre dans un buffet à volonté. Tu manges pour oublier ton surpoids. Ton groin insatiable compense ton cul immobile. | Cloîtré dans ta routine, ton sofa est ton refuge. Le confort de ta porcherie te protège contre les intempéries. | Une fois ton environnement souillé, tu partiras vers un autre endroit. Ignorant, responsable de la misère, aveuglé par la prospérité et l’abondance. | Gros porc domestiqué par l’ordre social. Tu t’es sédentarisé. | Cinq minutes au micro-ondes et ta moulée est prête. Engraissé comme si tu étais de la nourriture. Une bonne grosse viande bon marché. Gros porc, en attendant la boucherie.
2.
À mort 01:45
À mort; la tyrannie des systèmes totalitaires, le mensonge, l’hypocrisie de la mascarade politique, le mercantilisme des biens essentiels, la bourse par son dictat économique, le patronat et le travail salarié, l’esclavage et l’exploitation des ouvriers, la gentrification et les écarts de classe, la richesse de l’un, au profit de la pauvreté de l’autre, la xénophobie et les guerres interraciales, l’homophobie et la peur de la différence, le sang pur et les idéaux néo-fascistes, l’âgisme, le rejet de la jeunesse et l’âge de sagesse, l’individualisme au dépit de la collectivité, la possession matérialiste et le colonialisme, les ravages écologiques et l’urbanisation, l’inaction causée par l’indifférence. | Car nous sommes la jeunesse insoumise. Même si vous nous jugez irréalistes, nous garderons toujours espoir. Dans nos cœurs flottera toujours le drapeau noir. | Nous voulons; un système libertaire maintenu par l’autogestion, la collectivisation des biens et de l’ensemble des richesses, l’égalité et la valorisation de la différence, la paix, la solidarité et la fraternité. | La peur et la domination sont histoire du passé, la justice sociale deviendra notre réalité. Un futur bien plus beau pour nos enfants. La liberté, nous y travaillons au présent.
3.
Toi, enfant venu d’ailleurs, toi, adolescent immigrant, parent des jeunes d’ici, rejeton d’un autre pays. |Pour moi, des contrées lointaines; pourtant, si près de ton cœur. Imprégné de ton passé qui aujourd’hui n’est plus. Ton présent n’est pas le rêve que tu aurais cru. | Déchiré entre deux mondes; ton identité, ta déchirure. Tu ne sais plus sur quel pied danser. Tu as l’impression de perdre tes racines. Sur cette terre, tu dois t’adapter. | Même si les mots ne sont pas assez pour refléter ta pensée. Même si je ne comprendrai jamais, je m’épanouis sur le monde. Tes histoires en ma mémoire, mes horizons s’ouvrent sur le monde.
4.
Tu grattes ton petit change pour trouver un deux piasses à échanger contre l’espoir du rêve américain. Tu imagines ce que tu ferais si tu devenais millionnaire. | Tu veux sortir de la misère, vivre autre chose que cette galère. Au lieu de lutter pour de meilleures conditions, tu continues à espérer de gagner le million. | Pendant que tu ne penses qu’aux jeux, tu oublies les vrais enjeux. | Ton plaisir n’est pas leur intention. Ils détournent ton attention. Que tu sois accro à la Lotto pour l’état, c’est le gros lot. | Lotolobotomie; ils te lavent l’esprit avec cette folie, ils cultivent l’illusion pour en faire du pognon!
5.
Projection de l’imaginaire déviante des habitudes. La divergence semble de l’ordre du délire. Parler à dieu, c’est une prière. Entendre parler dieu, c’est un schizophrène. La réalité absolue est imaginaire et illusoire. Le bien et le mal découlent des règles et des croyances. La relativité du normal et du pathologique; constat temporel et culturel de la normalité. | L’enfermement des fous par protection sociale pour traiter les problèmes qu’ils posent à la collectivité. Asile d’aliénés pour séquestrer les dissidents. La maladie est-elle le symptôme de l’environnement? Psychiatrie, une institution non pas médicale, mais plutôt politique et religieuse médicalisée. Elle implique une relation de pouvoir, d’autorité. Le pouvoir de définir l’altéré, le dément et l’aliéné. | Une vision carcérale et asilaire de l’hospitalisation. Internement, camisole de force, mur de béton. Traitement, mensonge, médication. Mais quand il sortira, tout recommencera. | Les enfermées doivent retrouver la liberté dans une société qui pourrait les accueillir. En se donnant le devoir de les outiller, pour les aider à s’émanciper au lieu de les jeter dans la gueule de la rue. |Hôpital psychiatrique, votre folie me détruit!
6.
Rituel incandescent perpétuant la prophétie des ombres. Rayonnement créateur aux combustions destructrices. Les flammes dansent au rythme des crépitements cardiaques. L’étincelle dans le regard illumine la nuit sombre. | Quand tout s’embrase et se consume dans les flammes. Les entrailles rougies, immolées par un feu ardent. Comme un brasier qui aurait tout calciné sur son passage. Étouffé par le même souffle qui naguère encore l’alimentait. | Les poumons asphyxiés crachent la fumée noire. Un masque opaque s’échappe des carneaux. Les cendres, au gout amer, retombent dans l’œsophage tapissé de suie, pour voiler les blessures. | Quand de la braise, il ne reste que les tisons. La chaleur cède et laisse place au vide glacial. Une fois les éléments réunis, le triangle de feu. Du bucher funeste émanera à nouveau l’Oiseau de feu.
7.
Acouphène 01:22
Le silence a fui sans le moindre bruit. L’acouphène s’est approprié mon crâne. Mes oreilles devenues portes des enfers. Labyrinthe au cœur de l’antre de la démence. | Quand les sons déserteurs m’abandonnent. Seul confronté aux gémissements incessants. Les cris au fond de ma tête s’amplifient. Les hurlements bestiaux me glacent le sang. | Armé de bruit blanc pour taire le tumulte. Impossible d’exorciser mes tympans. Astreint à coexister avec mes démons. Dans mon cerveau, des squatteurs ont trouvé asile. | Agressé, à bout de nerfs auditifs. Condamné, prisonnier des cellules ciliées. Morphée traumatisé par les vociférations. L’ouïe trahie par un cortège de folie.
8.
Déjà, il a ciblé sa proie, les yeux rivés sur toi, te flairant vulnérable. Tu penses qu’enfin quelqu’un s’intéresse à toi. Manipulateur, il a su trouver les mots qu’il faut pour te plaire. | Bien vite disparaissent la gentillesse et les attentions pour laisser place aux sautes d’humeur et aux agressions. Mais tu persistes à croire que c’est passager, que sous peu, il redeviendra ce qu’il a été! | Il t’engueule à pleins poumons et te traite de noms, se précipite vers toi. Rapidement, il commence à te frapper. Des claques, coups de poing et coups de pieds. S’il te défigure, il t’enferme entre quatre murs. | Il te raconte à quel point sa vie fut pénible pour que tu acceptes de vivre dans cette misère. Il pleure, s’excuse et implore ton pardon, jurant que jamais ces violences ne recommenceront. | Tu crains tellement de déclencher sa colère que tu n’oses pas le contredire. Encore moins parler et affirmer tes opinions par peur qu’il mette ses menaces à exécution. | Tu ne mérites pas de vivre cette horreur. Sois déterminé, montre-lui que tu n’as pas peur. Crie haut et fort, dénonce ton agresseur pour que s’achève le règne de la terreur.
9.
Elle a les yeux d’un bleu éclatant et la peau douce d’un nouveau-né. La vulve gonflée et les lèvres cachées comme une tendre fillette, le corps épilé et le pubis rasé pour te rappeler la prépuberté. | Tu cherches l’innocence et la naïveté pour avoir une position de supériorité. Une femme inoffensive et une douceur pour assouvir ton instinct dominateur. Vêtue comme une écolière, de cette façon, elle pourra te plaire. | Une peau parfaite sans un pli. Il ne faudrait pas que son corps vieillisse. Et si ces seins perdent leur forme, il faudrait penser au silicone. Et si ces fesses ramollissent, tes désirs ailleurs s’assouvissent. | Tes standards tiennent de la pédophilie, entre une enfant et la folie. Une jeune poupée aux seins gonflés. Une jeune fille aux hanches surdéveloppées. En quête d’une Image illusoire. Ils tirent vers l’anorexie. Ils poussent à la chirurgie.
10.
Silence, partons sans bruits. La mer dort, prenez garde, ne la brusquez pas. Notre sort amer, si elle se réveille, agitée, elle nous dévorerait de ses flots. | Allez gaillards ramons. Il faut quitter le large. Faire mordre le poisson avant qu’il ne soit trop tard. | S’il fait chaud, on brûlera! S’il fait froid, on gèlera! Même s’il pleut à boire debout, de la tempête, on reviendra. | Amis pêcheurs debout. La lune nous appelle. Sa lueur, notre guide. Allons à la mer. | L’aurore se pointe au loin. Nous rebroussons chemin. Une fois le soleil levé, nous irons nous coucher.
11.
Aujourd’hui, le carnaval débarque en ville. Amène tous tes amis, garçons et filles. La débauche, la défonce vont enfin s’amorcer. À la nuit tombée, la fête va commencer. En fin de matinée, c’est fini, la fête est terminée. Tout le monde remballe, mais tu n’en as pas assez. Tu laisses derrière tous tes amis, tu veux continuer, or tu embarques dans la caravane des défoncés. | Entrainé par des trainards de village en village. C’est le monde rêvé, tu ne pouvais mieux imaginer. Plus aucun tracas, que le plaisir en tête! De manège en spectacle, plus rien ne t’arrête. | Peu à peu, tu te lasses, la vie devient morose. Enlisé dans les rouages, tu ne peux t’en défaire. Tu passes ta journée à compter tes cennes pour, le soir venu, payer ton droit de passage. Quand le carnaval tourne au calvaire, de ta misère, ils se remplissent les poches. Ton malheur nourrit le capitaine de ton naufrage. Redeviens maître de ton existence. Ton avenir est à reconstruire.
12.
Bonsoir Mesdames et Messieurs, on vous présente le démocracirque. Le rideau va bientôt se lever, la mascarade va aussitôt commencer. Nos clowns sont très bien maquillés, préparés à brouiller vos idées. Les scénarios bien orchestrés, pour manipuler vos pensées. | Mais où est la véritable démocratie? Le choix pris par la majorité. On choisit le plus drôle des clowns pour mieux nous diriger. | Qu’est-ce que la démocratie si les partis sont tous pourris? Soutenus par les corporations, ils oublient la voix de la population. |Il n’y a pas de débat d’idées, ni de prise de position. Qu’une course au pouvoir pour la richesse et la gloire. Ils charment l’électorat avec des annonces spectaculaires. Détournant l’attention avec des discours sans solutions. | Un mode de scrutin qui favorise le statu quo. Une structure bureaucratique où les nouvelles idées sont interdites. Des sondages excessifs qui incitent au vote stratégique. L’Assemblée nationale, un théâtre plus que banal.
13.
L’or noir, partout, tu fais usage, de ton plastique à l’essence de tes déplacements. Pour simplifier ton quotidien stressant, des familles vivent sous les bombardements. | Il manifeste ton rang, ton statut social. Un joyau pour marquer un évènement spécial. Tu l’offres à l’être chéri comme symbole d’amour sans réaliser que pour certains, il représente la mort. | Toutes ces drogues, à chaque jour tu ingères, pour oublier ton existence de misère ou pour agrémenter tes grandes soirées. Alimentent la haine! | Ces biens qu’aveuglément tu possèdes sont teintés par des rivières rougies, maculés par le sang des peuples innocents, souillés par les guerres civiles oubliées.
14.
Un pas 01:30
Les révolutions armées ou tranquilles ne sont que passagères et futiles. Mais la progression par l’éducation se propage à travers les générations. | Un système scolaire qui s’adapte à l’individu au lieu de le mouler pour qu’il s’y inclut. Valoriser ses forces pour développer ses aptitudes. Une jeunesse assoiffée de connaissances… Un pas vers la liberté. | Développer l’esprit critique et la pensée libre au lieu d’assimiler les visions qui ont divergé. Favoriser le partage d’idée et les confronter. Une jeunesse aux horizons ouverts… Un pas vers la liberté. | Une vision qui met en valeur la différence au lieu d’uniformiser les cultures et les croyances. Miser sur la compréhension, la tolérance. Une jeunesse remplie de diversité… Un pas vers la liberté.

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UN APPEL À LA RÉSISTANCE
Ceci est un appel à la lutte contre l'oligarchie financière, qui se manifeste par la puissance quasi absolue du capital. Les abus du capitalisme financier et la croissance économique à tout prix ont réduit à néant les intérêts et désirs du peuple. Ceci n'est possible que dans une démocratie superficielle qui favorise les intérêts privés des lobbys et corporations au détriment de notre avenir collectif. Les raisons de notre indignation sont multiples et nos espoirs sont sans limites. Bien que nous réfléchissions activement à des solutions pouvant contrer les injustices et les inégalités sociales, c’est au peuple de prendre son avenir en main. Nous nous opposons au système de démocratie représentative actuel. Nous dénonçons le rapport qui s’impose entre les représentants et le peuple. Nous refusons de donner le pouvoir décisionnel à une poignée d'élus. Le système politique, dans lequel nous vivons, s’oppose au fondement même de la démocratie. C'est pourquoi nous nous déclarons contre le principe de gouvernement représentatif et souhaitons mettre en place une démocratie participative permettant à l’ensemble de la population d’être le cœur de l’organe décisionnel. Nous nous réapproprierons la démocratie. Une fois le pouvoir au peuple, toutes nos aspirations, toutes les raisons qui nous poussent à nous indigner auront enfin une voix. Nous occuperons « la place du peuple », nous prendrons les rues, nous nous réapproprierons les places publiques, et ce, jusqu’à ce qu’on se fasse entendre. Parce que l’avenir nous appartient. POUR LE PEUPLE, PAR LE PEUPLE… DÉMOCRATIE DIRECTE.

credits

released January 18, 2015

À VOUS, MA FAMILLE
Je ne m'adresse pas à chacun de vous de façon particulière, bien que ce soit par vos identités distinctes que j'ai pu retrouver la mienne. Ces quelques mots s'adressent à vous tous, la famille. Celle qui, d'une force chamanique, a le pouvoir de ressusciter ceux qu'elle aime après les petites morts. J’ai amorcé ce périple avec le sentiment d'être un chien errant, pour en arriver à me sentir chez moi avec chacun d'entre vous. Chaque malheur apporte sa part de bien : la fierté d’appartenir à cette famille.
Subitement s'achève ce périple nomade sur la terre même d'où je suis parti, il y avait de cela à peine plus d'une lune. Pourtant, ces quelques temps m'ont semblé être une éternité. De retour, les pieds sur le sol que j'ai déserté, paysage aride. Mes pas soulèvent la poussière de la surface asséchée. Il est venu la saison des labeurs pour que ce milieu stérile reprenne vie. L’amertume du café, l’ivresse de la bière et la fraicheur de l’eau pour déshydrater les assoiffés. Les rêves utopiques, les dissensions politiques et les échanges philosophiques pour fertiliser les idéaux. L’expression de l’existence par la musique et l’apprentissage comme résistance pour éclairer les pensées. Ce lieu vous est ouvert, pour qu’on en récolte ensemble les fruits.
Sincèrement & familièrement,
- Nada –
Le 18 janvier 2015,
Hass : Voix, Guitare, Harmonica
Loul : Chants, Basse

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Nada Montreal, Québec

Cette peur viscérale, terrée au fond de nous. Un concept compris de tous pourtant inconcevable. La crainte du vide, celui que l'on cherche à remplir. Bien plus qu'un comportement instinctif, c'est un phénomène physique inévitable. Le néant tend naturellement vers sa propre extinction. Le vide, cet espace libre et absent de toutes contraintes n'est qu'un point d'origine, un appel à la création. ... more

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